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Journal de réflexion sur le soin psychiatrique

L’isolement sociétal des adultes survivant·e·s de l’inceste limite leurs possibilités de soins.

Mon propos durant cet article sera largement appuyé sur le travail de recherche sur l’inceste, en France, via des entretiens avec des survivantes de l’inceste, ainsi qu’avec des professionnel·le·s de l’enfance1, que j’ai effectué à l’occasion d’une reprise d’études menant à l’obtention d’un master recherche en anthropologie, de 2008 à 2010. Les raisons de ce choix d’objet de recherche étaient simples : je constatais que nulle part dans les sciences humaines n’étaient décrites les familles « comme la mienne », ce qui était un manque à l’exhaustivité des connaissances dans ce domaine. Auparavant, j’avais dû fuir sans aucune aide le foyer familial à mes 18 ans, ce qui a eu un impact sur mes possibilités de poursuite d’études et sur mon parcours professionnel. J’ai eu la chance de pouvoir reprendre des études avant que les portes ne se ferment avec parcoursup et l’augmentation des droits d’inscription contemporaine – très élevée pour les salarié·e·s : si j’avais dix ans de moins, la reprise d’études m’aurait été fermée, et cette recherche n’aurait pu exister.

Mise à l’isolement…


Partir précocement de chez ses parents a aussi été le cas des 5 survivantes de l’inceste que j’ai interviewé en 2008 – en s’en allant avec un compagnon ou en se mariant très jeune, en trouvant ou devant trouver un emploi rapidement, par exemple2. Il s’agit d’un premier impact de l’inceste sur les parcours de vie : nous n’avons pas les mêmes possibilités que les autres jeunes, car pas le même soutien familial à notre insertion dans la société adulte. Et ce déficit de soutien, affectif, mais aussi matériel, durera toute notre vie. Si la parenté est spontanément pensée comme le lieu de l’affectif, elle constitue en effet également un réseau de soutien matériel important : « plus de 70 % des parents sont prêts à aider leurs enfants si ceux-ci sont en situation délicate »3, sans compter les services, tels notamment la garde des enfants, dont bénéficieront aussi plus rarement les survivant·e·s de l’inceste de la part de l’entourage de leur incesteur(euse) ainsi que de ce dernier – ou alors, ce sera avec des contreparties demandées et aliénantes. Il s’agit d’un handicap social rarement pointé, mais bien réel.


L’interview de professionnel·le·s travaillant en lien avec les enfants ou la protection de l’enfance montre que peu d’enfants font directement des révélations aux professionnel·le·s rencontré·e·s durant cette recherche4, ce qui, recoupé avec les statistiques de la protection de l’enfance5, laisse à penser que ces mineur·e·s restent majoritairement silencieux. Iels deviennent ensuite des adultes meurtri·e·s et isolé·e·s, non seulement par ce qu’iels ont subi, mais également par le regard social et familial fréquemment violent pour elles·eux, dans la société française, sur ce vécu.
Ainsi, parmi 341 survivant·e·s de l’inceste entré·e·s en contact avec une association de soutien, en moyenne, la première révélation des agressions incestueuses avait lieu 16 ans après les faits6.
L’interlocuteur/trice de ces premières révélations a eu une réaction négative pour les 2/3 des survivant·e·s : le plus souvent, cet·te interlocuteur·trice n’en a plus jamais reparlé avec elle ou lui, semblant souvent saisi·e par la gêne et préférant donc éviter le sujet. Parfois, iel leur a même conseillé de garder le silence ou a mis en doute leur récit. 

Des psychothérapeutes qui évitent le sujet ?

Le « psy » est perçu comme l’interlocuteur évident, pour les survivant·e·s de l’inceste comme pour leur entourage, concernant ces faits7. Loin devant la police et la justice (ce qui peut être questionnant, au passage). La psychothérapie est décrite et perçue de deux façons différentes par les survivantes que j’ai interviewé en 2008. Elle peut être vue comme une méthode pour en finir, via l’exploration du passé, avec des symptômes ou un mal-être très dur. Ou bien elle peut être conçue comme un lieu où parler, un lieu d’écoute de ce vécu de victime, de soutien moral. Dans ce dernier cas, il peut y avoir recouvrement de rôle entre les « psys » et l’entourage, aux yeux des incesté·e·s. Parfois, cela peut mener à ce que l’entourage délègue au « psy » l’entièreté de ce rôle, re-créant une solitude de l’incesté·e, dont la parole n’est alors objet possible d’échanges, que dans le confinement du cabinet. Inversement, le « psy » peut alors être perçu comme un moyen de faire moins « peser » ces choses sur ses ami·e·s. Les « psys » ne sont, cependant, pas forcément tou·te·s plus à l’écoute que les autres interlocuteurs·trices des incesté·e·s. Dans les récits des incesté·e·s que j’ai recueillis, certain·e·s se focalisent sur le divorce parental alors même que l’incestée leur a bien évoqué l’inceste par un beau-parent, ce qui conduit à l’arrêt de la thérapie par l’incestée ainsi non écoutée. Le fait d’avoir prononcé le mot « inceste » devant sa thérapeute, puis de s’être tue ensuite, peut conduire cette dernière à vous envoyer en clinique psy à cause – dit-elle – de votre silence8. Bref, des « psys » évitent le sujet, par tous moyens. Une incestée qui change de thérapeute pour pouvoir être remboursée de ses soins, constate qu’elle passe ainsi d’une psychothérapeute coûteuse mais qui la croit, à un psychiatre gratuit mais qui lui explique qu’il peut s’agir de son « psychisme qui crée ces images ». Cela ayant pour effet de la faire se sentir très mal à chaque fin de séance, au point d’avoir envie alors de « foncer dans le mur » avec sa voiture – les comportements de mise en doute sur les faits existent donc aussi ici, avec des effets graves.

Les itinéraires thérapeutiques des survivant·e·s sont souvent complexes : parmi mes interviewées, toutes ont eu plusieurs thérapeutes (simultanément et/ou successivement), parfois un psychiatre pour des médicaments. Elles ont souvent testé plusieurs méthodes thérapeutiques. Pour autant, au moment de nos entretiens, elles ne vont (toujours pas) bien.

Est-ce aux victimes de payer ?

Le coût des thérapies peut être un obstacle – voire conduire à changer de thérapeute comme dans l’exemple ci-dessus. Notamment pour celles qui ont des revenus faibles. Cela peut également être vécu comme une injustice supplémentaire : devoir payer alors que c’est soi la victime. Bien loin des considérations « traditionnelles » de la psychanalyse, qui n’a jamais construit sa réflexion sur cette question du paiement en partant du vécu des incesté·e·s, qu’elle a initialement choisi de méconnaître9. Vécu souvent complexe par rapport à l’argent, car ce dernier peut avoir été utilisé par l’incesteur, soit pour « rémunérer » ses actes ou obliger sa victime envers lui, soit pour lui faire subir des privations matérielles voire l’exploiter financièrement10. Au jour d’aujourd’hui, la situation en France est un choix entre des soins remboursés en totalité ou en partie auprès d’un·e médecin psychiatre souvent peu formé·e sur les questions de traumatisme, ou bien des soins payants auprès de psychologues aux méthodes et connaissances plus diversifiées. Le dispositif, récent, de remboursement de soins par un·e psychologue (« mon soutien psy ») ne fait pas évoluer cet état de fait : limité à 12 séances et conçu pour des « troubles d’intensité légère à modérée », il n’est souvent pas adapté (et n’a pas été conçu) pour répondre aux besoins des survivant·e·s de l’inceste.
L’hôpital pourrait être un lieu de soins gratuits ou remboursés, mais en pratique, hors quelques services comme celui de l’hôpital Tenon à Paris, il existe uniquement, suite à leur création depuis 2019, un seul centre du psychotrauma par région. Et il s’agit du psychotrauma de manière générale – accident de voiture, attaque terroriste,… – avec le plus souvent uniquement une prise en charge de courte durée possible, et pas du tout de centres dédiés avant tout aux survivant·e·s d’inceste ou aux femmes victimes de violences comme c’était initialement prévu11. Mais bien sûr, organiser réellement la prise en charge pour l’ensemble des adultes ayant été victimes d’inceste qui en ont le plus besoin, représenterait probablement un coût important, vu le nombre de ces personnes : au total, plusieurs millions d’adultes déclarent avoir subi des violences sexuelles incestueuses durant leur minorité – 4,6 % des femmes et 1,2 % des hommes, dans l’enquête réalisée en 2020-2021 pour la CIASE (Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l’Église).

In fine, les lieux de thérapie accessible les plus présents et développés sur le territoire français à destination des survivant·e·s de l’inceste, ne sont autres que ceux mis en place par les survivant·e·s iels-même : groupes de parole locaux, forums internet d’entraide, à l’initiative d’associations, groupes thématiques à l’initiative d’individus sur les réseaux sociaux…

Les préconisations déjà anciennes sur le sujet.

Si la CIVIISE (Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants) et ses travaux depuis 2021 sont bien connus, il peuvent aussi donner l’impression d’un éternel recommencement, sur certains aspects. Dont ceux de préconisations concernant les soins aux survivant·e·s de l’inceste à l’âge adulte. En effet, c’est dès 2009 que dans le cadre d’un travail de préparation à la rédaction d’un projet de loi, la parlementaire (de droite) Marie-Louise Fort effectuait un recueil de témoignages et des besoins existants, en prenant soin de consulter les associations de survivant·e·s pour ce faire.
Ce travail a débouché sur la première introduction de l’inceste dans le Code Pénal. Mais les préconisations de la mission et le projet de loi comportaient également un volet « soins » ainsi qu’un volet « reconnaissance du handicap social produit par l’inceste ». Le volet soins préconisait notamment la création d’un centre hospitalier spécialisé à destination des survivant·e·s par département, sur le modèle de ceux existants (Trousseau et Tenon), en relevant que les résultats de ces derniers étaient « excellents ». Il proposait également d’aider à l’orientation des survivant·e·s en recherche de soins, notamment par la mise en ligne d’une page indiquant l’ensemble des centres pouvant les accueillir et leur proposer des soins. Plus de dix ans après, la CIVIISE repart de zéro sur le sujet, et en 2024, rien de neuf n’apparaît pour autant sur ce plan, malgré la promesse, historique car prononcée par un président de la République, selon laquelle nous ne serions désormais, à la suite du me too inceste, « plus jamais seul·e·s ».

L’inceste ? Un vécu dont les spécificités sont mal appréhendées ?

Cela mène au constat d’une solitude sociale et sociétale des survivant·e·s, qui ne peuvent finalement compter quasiment que sur d’autres survivant·e·s pour construire des lieux pour se rétablir ( groupes de parole, forums d’entraide sur internet, etc). Mais pour quelle(s) raison(s) ? Le psychanalyste Marcelo Viñar remarquait que « la torture, on ne veut rien en savoir, on ne peut y croire » – ce qui peut nous faire penser à ces thérapeutes qui évitent le sujet de l’inceste avec les survivant·e·s, qui leur en parlent pourtant en thérapie, ainsi qu’à ceux qui mettent en doute la réalité des faits. Le rapport de Marie-Louise Fort citait quant à lui un thérapeute : « Les victimes d’inceste sont parfois qualifiées de cas pourris parce que leurs thérapies sont très complexes et leurs pathologies trop importantes ». Mais de quels savoirs concernant l’inceste ces thérapeutes partent-ils pour construire ces thérapies peu efficaces  ? Le climat concret de terreur et de menace dans lequel les incesté·e·s ont fréquemment vécu leur enfance (ou une partie) est un exemple des impensés fréquents chez les thérapeutes, qui décrivent/pensent souvent l’inceste comme relevant d’une « confusion des rôles (et des générations) », d’une famille où les limites sont « floues » ». Mais quelle confusion des rôles et des générations quand le père incesteur pratique le viol conjugal sur son épouse, et violente sexuellement sa fille ? De même la question de la « difficulté à faire confiance » qu’auraient les victimes d’inceste.

La psychologue Françoise Sironi observait, à propos de l’enfant victime ou témoin de tortures, que « Les cliniciens croient parfois qu’il doit à nouveau pouvoir « redevenir un enfant ». Or cela lui est strictement impossible. Un traumatisme a des fonctions psychologiques précises: celles d’engendrer des transformations psychologiques, d’être à l’origine d’une nouvelle organisation psychique. »
Il en va de même pour les incesté·e·s, y compris à l’âge adulte : iels ont grandi et se sont construit en subissant, souvent durablement, leur(s) bourreau(x) que tout le monde leur désignait comme étant leur « papa », « frère », « oncle »… quel·le « psy » a eu des cours sur cela durant ses études ?

Or, ces conditions ont créé chez les survivant·e·s de l’inceste une manière différente de se percevoir et d’appréhender autrui. Par exemple, alors que pour des professionnel.le.s travaillant en lien avec des enfants ou adolescent·e·s, le mal absolu qu’est l’inceste est avant tout perçu comme se produisant dans des univers éloignés d’elleux (socialement, géographiquement,…), et que « voir un agresseur en chair et en os » est sidérant, pour les survivant·e·s, il s’est agi de vécu banal et quotidien des années durant. Et de ce fait, pour iels, comme pour les enfants torturés évoqués par Sironi  « tout adulte est potentiellement un être clivé, quelqu’un qui, à tout moment, peut devenir un assassin, un massacreur, un violeur, un tortionnaire. »15. Entre ces deux « imaginaires du mal » très différents – l’un le projetant au loin, l’autre le soupçonnant chez tous(toutes) alentours, le vécu de proches de victimes d’inceste et son évolution suite aux révélations est éclairant : « c’était un copain de fac, quelqu’un avec qui j’ai passé beaucoup d’heures à militer, plaisanter, rire, rencontré très souvent quand il vivait euh, avec elle, donc avec sa première femme. (…) Et jamais, jamais, jamais, il me serait venu à l’esprit qu’un gars comme ça, si cultivé entre guillemets, qui d’autre part avait beaucoup de conquêtes féminines, et puis beaucoup d’occasions qui se présentaient, était à même de s’en prendre à sa propre fille. », relate Francine, enseignante en lycée professionnel. Quant à Laurence, assistante sociale, après m’avoir raconté l’histoire d’un ami devenu coupable de violences sexuelles incestueuses, elle finit par me dire : « Ah moi personnellement, il me fait un coup comme ça mon mari il calte hein. Et c’est même pas en rêve. », devenant ainsi aussi soupçonneuse sur ses proches, que peut l’être un·e survivant·e de l’inceste.
Mais ces différences de vécu ne sont pas pensées, car pas étudiées comme telles, par les professionnel·le·s du psychisme concernant les victimes d’inceste, qui deviennent par suite pour elleux des « cas pourris », « complexes », voire insolubles – par exemple incapables de faire de nouveau confiance « comme avant » (cependant, parfois, quel avant ?) à autrui.

Infantilisation ou empowerment ?

Ce qui frappe également quand on examine le paysage des soins et thérapies proposées aux incesté·e·s, c’est l’absence ou quasi absence, pour l’instant, des mots « empowerment », « pair-aidance », et autres concepts modernes en matière de soins. Ce, alors même que les groupes de parole et les lieux d’entraide entre survivant·e·s en distanciel s’avèrent une ressource riche et un appui thérapeutique important pour nombre d’entre iels – déjà parce qu’ils s’opposent à la mise à l’isolement créée par le silence. Mais sans aucun liens avec une psychiatrie parfaitement capable de confondre, de son côté, les symptômes de stress post-traumatique et ceux de la schizophrénie, débouchant sur un traitement non adapté aux troubles psychiques de la personne, comme c’est arrivé par exemple à Typhanie Jade. Ce qui frappe, c’est une forme d’infantilisation, comme lorsque cette pédopsychiatre m’explique : « vraiment, on sent que les, que le moment de séparation des couples ça attise beaucoup euh, les craintes des mamans. Quelques fois parce qu’elles même elles ont eu à subir cela dans l’enfance, hein donc … – Ça arrive ? Irène – donc elles perdent tout à fait la, la confiance, en fait, la confiance dans l’adulte se perd facilement, quoi. ». Ce, pour évoquer donc des survivantes elles-même en réalité parfaitement adultes à ce moment-là.
Mais les survivant·e·s eux/elles-même se perçoivent-ils/elles comme adultes, n’étant par suite plus cet enfant physiquement impuissant face au bourreau ? Souvent, non. Ce qui rend – justement – d’autant plus importante la question de la « mise au passé » de l’enfance par les thérapeutes, à l’inverse de cette infantilisation spontanée.
Ce qui frappe, c’est aussi la présence de stéréotypes de genre – là où l’escrime est promue comme thérapeutique pour les femmes victimes de cancer du sein, personne n’a pensé qu’un remède thérapeutique à la peur et au sentiment d’insécurité, de vulnérabilité physique omniprésents chez beaucoup de survivant·e·s d’inceste, pourrait être de cesser de leur rabâcher qu’iels ont « besoin de protection » (sous entendu : l’enfant que vous étiez/êtes encore… a besoin de protection). L’escrime, mais aussi l’autodéfense féministe, par exemple, seraient des outils importants pour au contraire les aider à comprendre que désormais, iels sont des adultes capables de se protéger, et qu’iels le valent depuis toujours.

Enfin, ce qui frappe, c’est l’absence de dialogue collectif entre survivant·e·s et le monde des professionnel·le·s du psychisme, principalement due à ces dernier·e·s : pour exemple, là où plusieurs associations de survivant·e·s ont créé des groupes de parole, retranscrits exprès pour que ce matériau soit utilisable à des fins de recherche, combien d’entre ces professionnel·le·s s’en sont emparé·e·s à ce jour ? Mais il est vrai que l’inceste, comme la torture, «  on ne veut rien en savoir, on ne peut y croire ».
C’est donc bien, en premier lieu, notre mise à l’isolement sociétal, due à cette forme de surdité active, qui limite avant tout les possibilités de soins adaptés à nos besoins.

  1. En accès libre sur le site https://implications-anthropologiques.fr/ 
    ↩︎
  2. L’inceste : anthropologie d’une entreprise de démolition systématique de la personne, Sophie Perrin, 2008, mémoire de master 1 anthropologie, sous la direction de François Laplantine et Axel Guioux – voir, principalement, le chapitre « Les incestées et les hommes … mais aussi les femmes, et les ami·e·s »
    ↩︎
  3. « Les échanges économiques au sein de la parentèle », Jean-Hugues Déchaux, Sociologie du travail, année 1990, 32-1, page 74
    ↩︎
  4. L’inceste : consistance du silence, France 20e – 21e siècles, Sophie Perrin, dossier d’études de la Caisse Nationale des Allocations Familiales n°139, mai 2011, mémoire de master 2 recherche anthropologie (lauréat du 2e prix scientifique de la CNAF du meilleur mémoire de master), page 100 et suivantes.
    ↩︎
  5. Voir par exemple « Étude statistique du 119, année 2022 », page 37
    ↩︎
  6. Enquête IPSOS/AIVI 2010 sur la santé, le vécu et l’impact sur la vie quotidienne de l’inceste sur ses victimes devenues adultes – https://www.ipsos.com/fr-fr/linceste-un-drame-qui-poursuit-ses-victimes-toute-leur-vie 
    ↩︎
  7. L’inceste : anthropologie d’une entreprise de démolition systématique de la personne, chapitre « Incestées et psychothérapies »
    ↩︎
  8. L’inceste : anthropologie d’une entreprise de démolition systématique de la personne, page 57
    ↩︎
  9. Le réel escamoté, Jeffrey Moussaief Masson, Aubier, Coll. Psychanalyse, 1992 ↩︎
  10. L’inceste : anthropologie d’une entreprise de démolition systématique de la personne, page 38 : « les rôles de l’argent »
    ↩︎
  11. Rapport – Evaluation des Centres Régionaux du Psychotraumatisme : des besoins considérables, des prises en charge insuffisantes, des moyens dérisoires : https://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/sante-droits-sexuels-et-reproductifs/travaux-du-hce/article/rapport-evaluation-des-centres-regionaux-du-psychotraumatisme-des-besoins 
    ↩︎

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