« ….Dans la deuxième ville de France, l’estimation la plus courante fait état de quelque14 000 personnes à la rue, 30<% étant touchées par des troubles psychiatriques sévères<: schizophrénie, bipolarité, dépression sérieuse, etc. Des troubles qui ne peuvent qu’être aggravés par la dureté de la vie à la rue et la diculté de l’accès au soin!; Marcel, la rue, il connaît bien. Arrivé de Roumanie en 2010 pour rejoindre son frère, il échoue dans un recoin près de la gare Saint-Charles. Il y vivra quatre ans et fréquentera le centre de soins de Médecins du Monde, à la Belle-de-Mai. Un des rares endroits où les exclus peuvent trouver un peu d’aide sans qu’on ne leur demande quoi que ce soit en échange… »
L’isolement sociétal des adultes survivant·e·s de l’inceste limite leurs possibilités de soins.
Mon propos durant cet article sera largement appuyé sur le travail de recherche sur l’inceste, en France, via des entretiens avec des survivantes de l’inceste,