
Le diagnostic TSA (troubles du spectre de l’autisme) tel qu’il est posé aujourd’hui en France laisse beaucoup de personnes de côté, et notamment les femmes ou personnes assignées femmes adultes. Ainsi, pour beaucoup d’entre elleux, obtenir un diagnostic tardif est un véritable parcours du/de la combattant.e. De plus, les critères actuels restent basés sur un modèle essentiellement masculin de l’autisme, alors que l’on sait que la société patriarcale induit des stéréotypes de genre et que l’autisme se manifeste souvent de façon beaucoup plus subtile et discrète chez les femmes ou personnes assignées femmes qui apprennent dès le plus jeune âge à faire « profil bas ».
selon où l’on place le curseur et selon l’appréciation personnelle de chaque médecin, cela exclut ou non toute une partie de la population et notamment les femmes ou personnes assignées femmes.
Dans l’imaginaire collectif l’autisme reste ce mal étrange forcément visible… Mais entre la figure du petit génie et celle de l’enfant non verbal qui se tape la tête contre les murs, combien de réalités ? Combien d’adultes en souffrance qu’on ne sait pas identifier ni aider ?